Les faits

Un couple a acquis, le 25 novembre 2011, par acte authentique, un logement en l’état futur d’achèvement.

Ce logement, achevé le 14 mars 2013, a été mis en location à compter du 1er avril suivant. Il ressort d’un premier contrat de bail produit par les contribuables que le loyer du studio de 36,65 m² et de 12,40 m² de terrasse, soit une surface pondérée de 42,85 m², avait été fixé à 800 euros par mois, soit 18,67 euros par m², au-delà du plafond fixé à 16,74 euros par m².

Ce premier bail ne mentionnait pas l’existence d’un emplacement de stationnement. Les contribuables ont produit deux contrats de bail mentionnant un montant de loyer mensuel de 700 euros pour l’appartement et de 100 euros mensuel pour un parking annulant et remplaçant le bail initial, ces baux ont été signés le 16 avril 2014, alors que le bénéfice de la réduction d’impôt est conditionné à la location du logement, à un prix n’excédant pas le plafond, dans les douze mois suivant l’achèvement du logement.

L’administration a refusé à ce couple le bénéfice de la réduction d’impôt Scellier au motif que le plafond de loyer mensuel avait été dépassé.

La décision 

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