ASSURANCE VIE Après 70 ans faut-il conserver les avoirs dans un contrat relavant de l’article 990I du CGI ou l’arbitrer pour un contrat relevant de l’article 757B du même code ?

On peut légitimement s’interroger sur la pertinence de l’investissement dans un contrat d’assurance vie relevant des dispositions de l’article 990I du CGI au-delà de 852 500 € par bénéficiaire lorsque les tranches à 20% et 30% au titre des DMTG ne sont pas entièrement consommées. La question de l’arbitrage d’un contrat qui relève de l’article 990 I du CGI au profit d’un contrat relevant de l’article 757 B du même code est donc posée. ANALYSE PAR STEPHANE PILLEYRE

L’assurance-vie: Un concentré de technologie juridique…

L’assurance vie est le produit d’épargne préféré des français, pourtant sa gestion est pour le moins complexe lorsque l’on s’attarde un peu plus sur ce produit régi à la fois par le Code des assurances et par le Code civil. Trop souvent encore, dans la pratique les clients se voient proposer des formules standardisées qui ne répondent que partiellement à leur situation et préoccupations patrimoniales. ANALYSE PAR STEPHANE PILLEYRE

Imposition des plus-values sur titres et déductibilité partielle de la CSG : Une question délicate

La CSG au taux de 8,2% est assise sur la majorité des revenus du patrimoine et notamment sur les plus-values sur titres.
Cette CSG est partiellement admise en déduction du revenu imposable de l’année de son paiement, à hauteur de 5,10 points. Bercy a précisé dans son projet de BOFiP publié le 14 octobre dernier les modalités de cette imputation pour l’imposition des plus-values sur titres. Une gestion des flux est nécessaire pour optimiser la déduction.

Le conseil patrimonial dans un cadre international

Les éléments d’extranéité sont de plus en plus fréquents dans les dossiers patrimoniaux. Il n’est donc plus possible pour un conseil de limiter son champ d’intérêt aux problématiques purement franco françaises. Il est essentiel de s’ouvrir au droit international non seulement en matière fiscale, domaine qui constitue souvent le 1er centre d’intérêt de nos concitoyens, mais aussi en matière civile.

LA BOMBE DE LA LOI SUR L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

La vie d’entrepreneur se complique encore…La loi HAMON du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire (loi ESS) crée, dans les entreprises de moins de 250 salariés, une obligation d’information des salariés en cas de cession d’un fonds de commerce, de la majorité des parts d’une SARL ou des actions d’une société par actions donnant accès à la majorité. Le non- respect de cette obligation est lourdement sanctionné… Analyse par PIERRE YVES LAGARDE

La renonciation à l’usufruit ne peut être implicite…

La renonciation à l’usufruit qui ne fait pas partie des causes légales de son extinction telles que définies par l’art. 617 du Code civil résulte cependant a contrario des dispositions de l’art. 621 du Code civil. Elle doit être claire et non équivoque et résulter d’actes positifs.